Un livre de Pornpimol Senawong traduit par Sodchuen Chaiprasathna

Éditions GOPE, 188 pages, 14.5x20.5 cm, 173 photos couleur, 19.75 €, ISBN 978‐2‐9535538‐1‐9

mardi 21 décembre 2010

Une présentation sans chichi des manières thaï

Lorsque vous vous rendez en Thaïlande pour la première fois, on gage que vous ne cessez de vous poser des questions : quelles sont ces drôles de maisons miniatures à l’entrée des demeures ? Pourquoi les Thaïs s’aspergent-ils à chaque nouvel an ? Que signifie le sigle OTOP accolé à plusieurs produits ? Quelle est l’importance réelle du fameux sourire thaï ? Pourquoi certains hommes portent-ils des statuettes en forme de phallus à la taille ?

A toutes ces questions, et bien d’autres, vous trouverez une réponse dans cet ouvrage. Vous aurez ainsi une idée assez précise des croyances religieuses, superstitions. Vous distinguerez sans problème Tom Yam, Nam Prik et autres Kaeng. Et vous comprendrez aussi l’importance fondamentale des symboles nationaux, comme l’hymne, le drapeau, les emblèmes.
Vous l’aurez compris, une présentation sans chichi des manières thaï.
 
Emmanuel Deslouis 


www.eurasie.net/webzine/spip.php?article1023
   

samedi 6 novembre 2010

Le sourire thaï

On fait souvent référence à la Thaïlande comme au « pays du sourire » et on croit que les Thaïs sont des gens heureux parce qu’ils sourient tout le temps même dans les situations difficiles.

Yim paen (un grand sourire) © GOPE
Il est vrai que les Thaïs sourient relativement facilement mais ces sourires ne doivent pas être systématiquement interprétés comme l’expression de leur joie intérieure. […]. En effet, les sourires sont utilisés pour dire « oui », « non », « bonjour, « merci », « désolé » ou même « je ne comprends pas ». […]

Yim haeng (un sourire sec) © GOPE
Les multiples significations des sourires peuvent causer des malentendus entre Thaïs eux-mêmes. Les étrangers ne doivent donc pas s’inquiéter si un Thaï les heurte et sourit. La personne ne pense pas que c’est amusant de heurter quelqu’un mais essaie de s’excuser avec un sourire. […]

Yim sao sao (un sourire triste) © GOPE

vendredi 5 novembre 2010

Routard Mag : livres de route (Thaïlande)

Singulière Thaïlande. Voici un pays moderne qui réussit le tour de force de résister à l’uniformisation de la planète sans toutefois se fermer aux autres et à la mondialisation. Jamais colonisé, l’ex-royaume de Siam a su conserver sa spécificité et ses coutumes.

L’étranger qui débarque en Thaïlande – et même l’expatrié qui y vit depuis un certain temps – se trouve confronté à un univers fascinant, parfois déroutant, dont il faut posséder quelques clés pour ne pas le juger impénétrable. La Thaïlande, pour l’Occidental qui recherche autre chose qu’un exotisme facile, demeure une terra incognita dont il faut déchiffrer les énigmes, un continent culturel à explorer.

Signé par un professeur de la Faculté d’Archéologie de l’Université Silpakorn, Les liens qui unissent les Thaïs a été tout d’abord écrit pour les étudiants se destinant à être guides touristiques pour les étrangers. Il fournit des connaissances sur les caractéristiques sociales et culturelles fondamentales du pays. Bref, une sorte de Thaïlande expliquée aux nuls…

Il s’agit d’un bréviaire fort utile pour comprendre les règles qui régissent la culture thaï. Mme Pornpimol Senawong couvre tous les champs de la société : la religion, les cérémonies et festivals, la nourriture, l’artisanat, les arts du spectacle, la langue et les styles de vie.

Comment la hiérarchie sociale fonctionne-t-elle ? Quelles sont les caractéristiques de la langue thaïe ? Quels sont les codes du wai, le salut thaïlandais ? Que signifient les maisons aux esprits ? Et comment interpréter le sourire thaï ? Réponses dans Les liens qui unissent les Thaïs

Jean-Philippe Damiani

http://www.routard.com/mag_livre/643/les_liens_qui_unissent_les_thais.htm



mercredi 3 novembre 2010

Les divertissements folkloriques en Thaïlande, le li-ké (likay)

[…]
Dans la partie centrale du pays, le spectacle le plus connu et le plus populaire est peut-être le li-ké (likay).

Il s’agit d’un genre théâtral qui date du règne du roi Rama V et qui s’inspire des psalmodies interprétées durant les rites musulmans de Chao Sen. Les représentations de li-ké (likay) sont assurées par des troupes de comédiens professionnels généralement engagés pour jouer lors des foires dans les monastères. Le public doit payer pour assister à la représentation.

Photographie de Pύγkamo@Tнai (www.flickr.com/photos/puykamo/4400921286/)
Les personnages de li-ké (likay) peuvent être partagés en trois catégories : les bons, les méchants et les comiques.
Les personnages masculins portent des costumes thaïs traditionnels de danse classique avec quelques modifications, des chaussettes blanches qui leur arrivent aux genoux et sur la tête des bandeaux ornés d’une plume blanche.
Les personnages féminins portent généralement des robes avec des diadèmes.

Photographie de SUPERBUMJI! (www.flickr.com/photos/superbumji/4454191840/)
Les costumes de li-ké (likay) sont connus pour être voyants et excessivement décorés de bijoux. Les comédiens chantent et dansent pour raconter une histoire, ils sont accompagnés par des instruments traditionnels thaïs, principalement les xylophones, les tambours, les gongs, les cymbales et les hautbois.

Photographie de Pύγkamo@Tнai (www.flickr.com/photos/puykamo/4398201535/)
Dans le passé, les histoires représentées étaient des aventures sensationnelles répétitives avec une fin heureuse digne d’un conte de fées. […] De nos jours, les histoires s’inspirent plus des thèmes des séries télévisées modernes.

Photographie de Pύγkamo@Tнai (www.flickr.com/photos/puykamo/4385654682/
Pour beaucoup ce ne sont pas les histoires qui rendent le li-ké (likay) fascinant, mais les costumes étincelants, les paroles, les gestes des principaux comédiens, le décor, les scènes humoristiques et le plus important la cordialité dont les comédiens font preuve envers leurs fans après le spectacle. […]

Photographie d’earlsy1 (www.flickr.com/photos/earlsy1/4028740128/)
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Les liens qui unissent les Thaïs traite plus en détail le li-ké ainsi que le mor lam, le mor lam glawn (lam tat), le fon (fon lep, fawn-Lep, fon thian, fawn-thian) et le khon.

Plusieurs vies de Kukrit Pramoj (L'Asiathèque) contient le récit de la vie d’un interprète de li-ké (likay) dans les années cinquante.

mardi 14 septembre 2010

Sai sin, le cordon sacré

Saï sin © Jérôme Kertesz

Lors de certaines cérémonies bouddhistes telles que l’inauguration ou la bénédiction d’une maison, un sai sin est placé sur un plateau à pied devant les autels. Pour marquer le périmètre cérémonial, la boule est déroulée à travers une fenêtre et tout autour du bâtiment à une hauteur appropriée. Ensuite, la boule est replacée devant l’autel. Au cours de la cérémonie, lorsque les chants commencent, le moine supérieur prend la boule, déroule le fil, le passe à travers ses doigts puis passe la boule au moine suivant qui répète le processus jusqu’à ce que la boule atteigne le dernier moine.


Inauguration d'un bar !

On croit que les moines génèrent par leurs chants un pouvoir sacré qui est transmis à travers le lieu via le cordon sai sin. Un cercle sacro-saint est ainsi formé. Toux ceux qui se trouvent dans ce cercle seront bénis et protégés du mal.



Le sai sin est également utilisé en d’autres occasions. Dans la cérémonie de pré-ordination, un bout de cordon blanc est attaché aux poignets du candidat à l’ordination par les participants pour le protéger des mauvais esprits. On croit que le candidat est vulnérable aux dangers et aux obstacles avant d’être ordonné.

Le sai sin représente également d’autres gestes symboliques. Dans le Nord et le Nord-Est, les villageois attachent un bout de cordon sai sin aux poignets des visiteurs comme geste de bienvenue et pour leur souhaiter un bon séjour et une bonne santé.


Le sai sin est aussi un élément essentiel de la cérémonie appelée bai si khwan ou tham khwan.
Cette cérémonie est organisée pour une personne qui est malade, qui a été absente pendant longtemps ou qui a vécu une terrible expérience, dans le but de renforcer et de restaurer son moral. Durant cette cérémonie, les participants attachent un bout de cordon sai sin à la personne éprouvée pour la soulager et lui souhaiter d’aller mieux.


Le sai sin est également utilisé dans la cérémonie de mariage traditionnelle dans les régions du Nord et du Nord-Est. Au lieu de verser de l’eau bénite sur les jeunes mariés, les invités à la réception de mariage attachent un bout de cordon blanc aux poignets des jeunes mariés pour leur souhaiter bonheur et prospérité.

Mariage

vendredi 27 août 2010

Introduction


Les liens qui unissent les Thaïs
Coutumes et culture

Depuis les premières rencontres entre Français et Siamois, à l'époque de Louis XIV, une grande fascination mutuelle, et aussi, parfois, une relative incompréhension réciproque dominent les relations de nos deux peuples.

Fascination, tout d'abord, parce que la société thaïlandaise a su conserver, malgré son modernisme et son ouverture à l'autre, des traits très spécifiques, qui sont ici expliqués sous une forme concise et simple.

Incompréhension ensuite, qui se manifeste par notre difficulté à interpréter le sourire thaï, les règles de politesse complexes et raffinées ou par notre surprise lorsque nous voyons par exemple un chauffeur de taxi lâcher le volant en plein Bangkok pour saluer d'un wai une maison aux esprits.

Ce livre richement illustré apporte des connaissances complètes et fondamentales permettant de mieux comprendre la Thaïlande.

© adaptorplug











Spiritualité
Croyances
Traditions bouddhistes
Cérémonies et festivals

© adaptorplug











Les arts
Cuisine
Artisanat
Spectacles
© adaptorplug




La culture
Langue thaïe
Identité nationale
Styles de vie



Mme Pornpimol Senawong
Pornpimol Senawong a fait des études de pédagogie et de socio-linguistique. Elle a obtenu une licence de l'Université Chulalongkorn à Bangkok, une maîtrise de l'Université d'Indiana à Bloomington (USA) et un doctorat de l'Université Monash dans l'État du Victoria (Australie).

Elle est actuellement en poste à Bangkok comme professeur associé à la Section d'anglais, Département des langues occidentales, de la Faculté d'Archéologie de l'Université Silpakorn.



vendredi 6 août 2010

En vente chez GOPE

Dans le cadre d’un accord avec l'Université de Silpakorn-Bangkok, les éditions GOPE ont obtenu le droit de distribuer le livre Les liens qui unissent les Thaïs en France, en Suisse et en Belgique.

Dans un premier temps, pour les personnes qui ont déjà acheté Trois autres Thaïlande, cet ouvrage est proposé en vente directe au prix de 19.75 €, frais de port inclus.

Paiement possible par PayPal (ou CB) en cliquant sur le bouton ci-contre.

Une mine d'informations

Les liens qui unissent les Thaïs

Pornpimol Senawong – Éditions GOPE

184 pages, 173 photos couleur, broché, 14.5x21 cm




Culture – La vie des Thaïs au quotidien : coutumes et culture

La traduction en français du livre Les liens qui unissent les Thaïs est désormais disponible [...]. L'ouvrage est une mine d'informations sur les sujets aussi variés que la religion, la nourriture, les fêtes, l'artisanat et les divertissements des Thaïlandais.

De ce fait, il est une lecture indispensable pour tous ceux qui désirent mieux comprendre les règles, nombreuses qui régissent la vie quotidienne en Thaïlande. La plupart des facettes qui composent l'héritage culturel thaïlandais y sont abordées : les croyances et les superstitions omniprésentes dans la société thaïe, les traditions bouddhistes ou encore l'étiquette, toujours aussi hiérarchisée.

Des informations précieuses qui permettent de limiter considérablement les quiproquos en répondant aux questions qui semblent banales au premier abord : comment saluer son interlocuteur ou quel est le sens du fameux sourire thaï.

Publiée en octobre dernier, cette traduction est le fruit du travail des professeurs Sodchuen Chaiprasathna et Valérie Saillard de l'Université de Silpakorn. [...].
Naïna STAROVEROVA. (www.lepetitjournal.com Bangkok) vendredi 14 décembre 2007